« Libramont Coopéralia », société coopérative à finalité sociale

« Libramont Coopéralia » est le nouveau nom de l’Union professionnelle  « Société Royale Le Cheval de Trait Ardennais », la structure qui organise entre autres la Foire de Libramont et Demo Forest.

Derrière ce changement de dénomination se cache une mutation profonde : une nouvelle forme, de nouveaux statuts et une nouvelle gouvernance.

Pourquoi devenir une coopérative ?

Notre organisation est désormais une société coopérative à finalité sociale car cela correspond mieux à qui nous sommes et répond aux enjeux actuels.  Avec ce mode de fonctionnement, nous voulons permettre à tous ceux qui soutiennent l’agriculture et la forêt durables d’agir concrètement pour un idéal commun.

C’est le résultat d’une longue réflexion et d’une remise en cause de notre modèle qui ont été lancées dès 2009. La réforme de nos statuts est rapidement apparue comme une nécessité absolue.
Vu la complexité de nos domaines d’activités, la culture de la collaboration ne suffisait plus. Il fallait l’intégrer à notre gouvernance afin que l’ensemble de nos parties prenantes puissent être intimement liées au développement de nos activités.

Nous sommes convaincus que c’est l’intelligence collective de nos coopérateurs et de nos réseaux d’experts qui est le gage de la création et du développement d’activités, de produits innovants et pertinents pour l’ensemble du monde agricole et forestier.

Nos nouveaux statuts indiquent que : « La société a pour finalité, dans le respect du mouvement coopératif, la promotion d’une ruralité responsable, ancrée dans son époque mais résolument tournée vers l’avenir, et qui génère un développement ou des modes de production capables de répondre aux besoins présents (et locaux) sans compromettre la capacité des générations futures et/ou des populations vivant ailleurs de subvenir à leurs propres besoins ».

Comment est organisée la coopérative Libramont Coopéralia ?

Les coopérateurs sont répartis en 5 classes :

• Classe A : les coopérateurs « Garants »

Il s’agit en fait de nos tout premiers coopérateurs. Grâce à eux, notre coopérative compte dès sa création 167 coopérateurs historiques. Cela peut être tant des personnes physiques que des entreprises qui étaient membres de l’Union professionnelle. Leur cotisation est devenue une part de la coopérative. Cette classe de « coopérateurs Garants » sera amenée à se développer mais nous comptons déjà sur des membres qui nous connaissent bien et ont contribué à notre évolution.

• Classe B : les coopérateurs « Producteurs »

Ce sont des personnes physiques ou entreprises qui produisent des biens et/ou des services dans le secteur de la ruralité : des agriculteurs, des forestiers, des maraichers, des pépiniéristes, etc.

• Classe C : les coopérateurs « Outilleurs »

Ces coopérateurs sont des entreprises qui fournissent les équipements, matériels ou services nécessaires aux activités rurales.

• Classe D : les coopérateurs « Consommateurs »

Cette classe de sociétaires de la coopérative est ouverte à tout le monde, à tous ceux qui ont envie de soutenir notre projet. Ce sont des personnes physiques ou morales qui choisissent, utilisent et consomment des services ou produits issus des activités rurales.

• Classe E : les coopérateurs « Institutionnels »

Cette classe inclut des acteurs institutionnels publics ou privés, issus par exemple, du monde académique, associatif, des administrations…

Vous souhaitez prendre des parts dans la coopérative ? Plus d’infos ici. (+ lien vers la page « Devenir coopérateur »)

Quelle gouvernance est mise en place?

Afin de faire vivre son action autour de la ruralité responsable, la coopérative est animée par des « Cercles ». Composé d’une quarantaine de personnes (des coopérateurs et des experts externes), chaque cercle a une autonomie de gestion et de fonctionnement. Il se réunit physiquement deux à trois fois par an et établit un rapport qui sera diffusé aux autres Cercles.

Les Cercles sont le moteur de notre coopérative. Libramont Coopéralia s’appuie sur l’intelligence collective de ces cercles, pour faire émerger des idées, valider des projets qui sont en phase avec une ruralité responsable et un monde durable.

Six cercles sont axés autour de thématiques :

• Cercle « Agriculture »

• Cercle « Elevage »

• Cercle « Sylviculture »

• Cercle « Logistique »

Il est relatif aux matériels, outils, produits ainsi qu’à leurs fabricants, fournisseurs et prestataires de services indispensables au développement de la ruralité responsable

• Cercle « Aménagement des milieux ruraux »

Il comprend « l’affectation et l’exploitation équilibrée des terres, la gestion raisonnée de milieux sensibles, la conservation d’habitats rares, la protection quantitative et qualitative des eaux souterraines et de surface, l’amélioration physique, biologique et trophique des sols ».

• Cercle « Secteur du cheval »

Deux autres cercles sont transversaux :

– un Cercle « Prospectives et tendances »

Il est le laboratoire de veille à l’écoute des innovations

– un Cercle « Communication »