Concrètement, qu’est-ce que le Smart-Farming et l’agriculture 4.0 ?

Progressivement, l’agriculture 4.0 s’installe. Nos fermes deviennent connectées et plus “intelligentes”. 

Si les robots sont déjà bien présents dans nos fermes d’élevage, de plus en plus, ils vont venir soutenir aussi le travail des cultivateurs dans le champs.

Découvrons quelques exemples concrets des services rendus aux agriculteurs par cette agriculture nouvelle génération.

La robotique dans les élevages

Les robots de traite sont parmis les premiers à avoir pris leurs quartiers chez nos producteurs laitiers. 

Grâce à eux, les vaches se font traire automatiquement quand elles en ressentent le besoin. Chacune est identifiée. En plus de s’occuper de la traite, le robot enregistre un tas d’informations sur la production ainsi que sur l’état de santé du bovin. Ces données sont remontées à l’exploitant qui peut ainsi adapter les soins et l’alimentation. 

En élevage viandeux aussi la robotique facilite le travail. Les rations doivent être très précises. Les robots d’alimentation permettent d’adapter, pour chaque tête, la ration et le mélange à fournir. 

De nombreuses exploitations ont également installé des robots de raclage ou d’aspiration des déjections. Un vrai soulagement pour le fermier qui se trouve ainsi libéré de tâches répétitives particulièrement ingrates.

Les robots des champs

En dehors des bâtiments de ferme, la robotisation est plus lente car plus compliquée. Elle doit s’adapter aux normes de sécurité et aux réglementations. 

Des engins motorisés autonomes comme des tracteurs sans chauffeur sont au stade de prototype. Comme pour les voitures, ils présentent des risques importants et font face à un vide juridique en matière de responsabilité en cas d’accident. 

Toutefois, les machines deviennent déjà semi-autonomes pour des tâches précises. Par exemple, l’autoguidage est disponible sur tous les tracteurs. Le guidage GPS pour les travaux agricoles permet le contrôle des sections et évite les recoupements. Le rendement de chantier est ainsi optimisé. On voit aussi l’automatisation de travaux des champs avec un système à double tracteur maître/esclave. Piloté par un seul opérateur, cela permet un rendement double.

L’agriculture 4.0 en maraîchage

Dans les grandes cultures maraîchères belges, on rencontre déjà des robots comme l’Octinion pour la récolte automatique des fraises en hydroponie. Grâce à son intelligence artificielle et à ses capteurs, il reconnaît et cueille les fruits mûrs.

Le Farmbot est lui utilisé pour l’automatisation en agriculture urbaine. Ses inventeurs disent qu’il nourrira demain 25% de la population des villes.

Les drones agricoles

Ils sont probablement les plus remarqués par la population. De plus en plus présents dans les exploitations, la technologie embarquée dans les drones autonomes laisse rêveur. Reconnaissance des adventices, micropulvérisation, information sur la croissance, etc. leurs capacités à aider l’agriculteur pourraient amener la véritable 4e révolution du métier. 

Faut il avoir peur de l’agriculture 4.0 ?

Si ces changements peuvent faire peur, n’oublions pas qu’ils ont pour objectif de faciliter le travail agricole pour plus de rentabilité. Nul doute qu’ils augmentent aussi l’attrait du métier pour les jeunes générations déjà connectées. 

Le défi sera de rester aux commandes de ces nouvelles technologies agricoles et d’apprendre à les utiliser à bon escient pour le plus grand bien de tous. 

Pour en savoir plus sur l’agriculture 4.0 nous vous invitons à découvrir aussi : 

• L’agriculture 4.0 en vidéo 
• De l’agriculture 0.0 à l’agriculture 4.0
• Qu’est-ce que l’agriculture 4.0 ?

Article inspiré par l’article de Mr Antoine Riot et Mr Benoît Egon – Agriculture 4.0 : Le changement c’est maintenant – Terre-net Média – 13/7/18 et par la présentation de Mr Maurice Malpas – Chargé de projet mécanisation.